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2008

Rouach / Vaillier

Frédéric ROUACH   /  Laurent VALLIER

Chacun sa place

 

Frédéric ROUARCH, né en 1969 à Mantes la Jolie, vit et ravaille à Lyon.

DNSEP école des beaux arts de Lyon.

 

Pour la Chapelle du Carmel, le projet de Frédéric Rouarch se présente sous la forme d'une construction à l'échelle du lieu. Il s'agit de construire en espace autonome et de proposer une réponse afin d'en modifier la perception. L'intervention de Frédéric Rouarch se greffe cette fois par l'occupation des angles de la Chapelle, par l'exercice de l'encombrement et ou de la pénétration...

La sculpture se situe ici en prolongement de l'architecture. De cette relation, l'œuvre conserve une ambiguïté entre sculpture, design et architecture.

Cette volonté de construire à l'échelle du lieu perturbe nos mouvements corporels, repousse les limites et cela détermine une perception plus forte du dedans et du dehors : habiter l'œuvre.

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Laurent VAILLER, né le 8 août 1971, vit et travaille à Lyon

DNSEP école des beaux arts de Lyon (1999)

 

Le travail de Laurent Vailler est indissociable de son quotidien, de toute chose susceptible de le traverser, de l'enrichir. Attentif à nos rapports complexes et aléatoires avec notre environnement, il révèle notre "porosité" face à un monde pétrit de notions contradictoires, antinomiques ou même conflictuelles.

 

Avec dérision et malice, à travers des pratiques hétéroclites, telles que faire se déplacer des meubles en y glissant des escargots sous les pieds (Distractions 2003), paralysant le système électrique d'un lieu donné grâce à des rallonges munies de deux prises mâles (structure pour péter les plombs 2004), ou transformant des escabeaux en autant de volières (Icare 2005), ou encore en réalisant une fresque au fusain - non fixé... (Jungle 2006), ou encore plus récemment en fabricant une estrade où toutes et tous se retrouvent à la taille de l'artiste (Piédestal 2007)...

La Chapelle du Carmel deviendra le théâtre d'une scène de chasse revisitée, immense rideau-forêt d'où surgira une biche vengeresse.

structure en bois de couleur marine avec une partie de sol de couleur orange
des escabeaux de taille différente transformés en cage avec une ampoule lumineuse au dessus et un paysage forestier au fond
paysage forestier evec une ouverture au centre à droite une structure de Frédéric Rouach et à gauche les sculptures de Laurents Vailler

Vues de l'expositions

Jérôme Conscience

Make my love

Jérôme CONSCIENCE

Né en 1976 à Besançon, vit et travaille à Besançon

 

Dans son travail de capture des mots et des formules, Jérôme Conscience interpelle et interprète les formules ambigües où les choses du réel se disent plus aisément dans l'autre langue. Ici un anglais de chansons, mais peut-être aussi de ces romans policiers qui sont supports à un énoncé du réel ramené à un imaginaire sous-tendu par des slogans plus que par des narrations.

 

Nous sommes à un point limite où la bande son de notre imaginaire est ramenée à des formules où l'amour est dit dans un énoncé brut d'un désir. Celui-ci love, rape et kill dit la violence des sentiments. Mais cette violence est en même temps neutralisée dans une perte de sens du mot comme usé parce que trop utilisé. Ces mots qui disent le réel sont alors des pare-feu au réel plus qu'ils ne le disent. Cette idée d'usure est aussi là présente dans l'allégorie de la voiture brûlée. Symbole d'une révolte constante et sans cesse activée, la voiture ici est en fin de course et est immolée en un sacrifice de l'objet.

 

L'artiste brule son Alfa Roméo usée. En répétant le geste de la révolte sur son propre objet, il montre en quoi l'artiste va au bout de la chose jusque dans ce sacrifice d'elle. Il s'approprie le relai à la chose jusqu'au bout, là où la révolte des villes ne produit qu'un autodafé. Autodafé n'est pas sacrifice; il est signe d'un ordre pervers quand le sacrifice tente de fonder. Jeu sur le réel le travail de Jérôme Conscience joue ici des signes de la violence en en montrant le côté convenu.

Louis Ucciani

femme nue couchée de dos
une alpha roméo brûle dans la nuit
une alpha roméo calciné au milieu de la chapelle et des oeuvres accrochées aux cimaises
une alpha roméo se consume au petit jour
une alpha roméo calciné au milieu de la chapelle et des oeuvres accrochées aux cimaises

Vues de l'exposition

Alexandre Haissat

Alexandre HAISSAT

Pink  limonade

Né en 1980 à Besançon. Vit et travaille à Besançon.

 

Une sensation commune que l'on a tous vécu ou rêvé : la représentation d'une atmosphère nocturne où tout se fige, où les personnages sont immobiles et adoptent différentes configurations dans l'espace. Ils deviennent une image d'eux-mêmes, des icônes, et condensent une narration complexe.

projection de la vidéo sur la cimaise dans une ambiance de bar
une jeune femme dans un bar à coté d'un barman dans ses rêves

Vidéo présentée à l'exposition

Thomas Fontaine

Thomas Fontaine / Sylvain Marchand / Damien Pasteur

Perspectives d'observation

Collectif de jeunes artistes dijonnais.

Une exposition initiée par Dider Marcel et Olivier Vadrot en partenariat avec l'Ecole nationale d'Art de Dijon

 

Cette exposition présente trois jeunes artistes contemporains du collectif « Angle mort » de Dijon dont les débuts sont très prometteurs. En occupant de manière réfléchie l’espace, s’interrogeant sur les phénomènes de représentation, les stratégies d’enjeu, ces artistes nous contraignent à avoir des regards croisés sur des œuvres qui relèvent de la sculpture.

Topos par Thomas Fontaine

Thomas Fontaine, né en 1980, présente trois caissons disposés sur des tréteaux avec sur chaque caisson un fragment de tapis de jeu de casino agrandi et présentant des variations de surface.  

Timeglass par Sylvain Marchand

Sylvain Marchand, né en 1980, qui travaille actuellement à Oslo, présente un château de sable placé sous une vitrine, le tout, construit sur un coussin de velours rouge.

 

Portes par Damien Pasteur

Damien Pasteur, né en 1982, centre son travail de sculpteur sur le matériau bois et les techniques de charpente de construction.

Les références à certains courants de l’art actuel ne sont pas à négliger, ni un certain regard sur le passé. Mais nous devons leur concéder, dans leur travail en devenir, leur propre originalité.

Au public de construire autour de ces trois propositions, en fonction de sa sensibilité et de son vécu, de son ouverture à l’art, sa propre vision de l’œuvre.

un coussin rouge et or sur lequel repose un pot jaune recouvert d'un boitier en plexiglas
vue de l'exposition
vue de l'exposition
Jan Voss

Jan Voss

De la ligne au volume

Peintre, aquarelliste, sculpteur et graveur.

Etudes à l’Académie des Beaux-Arts de Munich de 1956 à 1960.

Vit et travaille à Paris depuis 1960.

Professeur à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-arts à Paris de 1987 à 1992.

 

Sa première exposition personnelle a lieu en 1963. Il expose ensuite avec le groupe de la Figuration narrative, puis il s’éloigne de ce mouvement, continuant à participer à de nombreuses expositions dans le monde entier.

 

Ses travaux, " tracés à la ligne ", sont saturés de signes noirs et de lignes aquarellées. Il additionne, superpose des objets usuels, des animaux, végétaux, des silhouettes d'hommes et de femmes. Depuis le début des années quatre-vingt, il ajoute de nouveaux matériaux dans ses œuvres et réalise des sculptures et des reliefs : totems, assemblages…. 

Tout ceci constituant un art à la fois ludique et réfléchi.

une sculpture de Jan Vos
vue de l'exposition
vue de l'exposition
vue de l'exposition
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